[Intrigue Sujet Commun] A l'hôpital

Dim 31 Mar 2019 - 13:08

- L'hôpital -

Intrigue N°1

“Vous étiez au mauvais endroit, au mauvais moment… Il vous a vu, vous n’étiez pas une menace, mais il a tiré. Allongé sur le sol, on vous a porté secours, qui vous ne savez pas vraiment, mais le sang coulait de votre plaie et vous êtes plus que reconnaissant qu’il n’ait pas fuit pour vous aider. Vous voilà entre de bonnes mains, soigné à l’hôpital de Portland. Le service des urgences est en effervescence et la police commence à arriver sur les lieux pour vous interroger.”

➽ membres concernés

∞ @Johan Baldwin ○ Blessure, actuellement au bloc opératoire
∞ @Belva Evergreen ○ Blessure au choix
∞ @Harriet Mitchell ○ Blessure légère, première arrivée à l'université. Interroge les témoins
∞ @Atlas Whitaker ○ Blessure au choix

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Des urgences en pagaille ! Voilà ce qui arrivait à l'hôpital aujourd'hui ! Belva sentait qu'à la fin de sa journée, elle allait décidément bien mériter de se reposer. Mais quand ? Car vu tous les blessés qui arrivaient depuis désormais au moins une heure, il n'était vraiment pas certain qu'elle puisse rentrer chez elle à la fin de son service. Pourquoi tout ça ? Tout simplement parce qu'un élève avait été pris de folie subite à l'université et s'était mis à tirer sur les élèves, à en prendre quelques autres en otage. La police, les médecins, la presse, le service hospitalier était bien sûr sur le coup et au taquet chacun dans leur domaine. Et Belva faisait bien sûr partie de ceux en état de veille à l'hôpital. Habituellement affectée au service de Traumatologie, elle avait encore une fois été appelée au service des Urgences pour y apporter son aide au sein de tous ces blessés. Elle se sentait fatiguée autant émotionnellement que physiquement mais elle savait qu'elle n'était pas près de se pauser un peu...

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Son épaule lui donne l’impression d’être en feu et elle serre les dents en se frayant un passage dans les couloirs. Elle baisse la tête quand son chemin croise celui d’une infirmière ou d’un médecin en blouse, essaie de repérer ceux qui sont là pour les urgences quasi-quotidiennes et ceux qui sont là à cause de ce qui arrive. Elle devrait y être, se répète-t-elle pour la vingtième fois depuis que ses collègues et son supérieur lui ont ordonné de se rendre à l’hôpital. Elle devrait être là-bas, pour les aider, pour mettre au point une tactique et parce que, putain de bordel, elle était la première sur les lieux. Elle porte une main à son bras qui la lance, a aussitôt conscience du sang qui vient la rendre poisseuse et collante mais elle ne s’en pré-occupe pas. C’est superficiel – elle a un trou qui lui traverse le bas de l’épaule gauche, mais elle préfère se répéter que ce n’est qu’une éraflure. Elle voit la panique dans les yeux qu’elle croise, aperçoit un écran de télévision dans la salle d’attente qui diffuse les images que tous redoutent. Une vue imprenable de l’université, des forces de l’ordre – parmi eux, plusieurs de ses collègues et amis et elle ferme les yeux pour ne pas penser à ce qui pourrait leur arriver, pour ne pas imaginer qu’ils peuvent la rejoindre à l’hôpital dans un moins bon état – et de la foule qui se presse. Elle s’approche finalement d’un groupe de jeunes qu’elle semble reconnaître, vaguement peut-être. « Hey. Je suis le détective Harriet Mitchell. » Elle déteste prendre les dépositions et recueillir les témoignages – elle sait qu’elle va devoir en faire un elle-même, plus tard. « Je sais que c’est pas facile et que vous n’avez pas envie d’en parler, mais c’est vraiment très important, ok ? » Elle sait aussi qu’ils vont la juger pour être là, parmi eux, avec du sang qui s’échappe de sa blessure plutôt que là-bas, là où elle devrait être. « Est-ce que vous pouvez me raconter ce qu’il s’est passé, ce que vous avez vu ? Le plus petit détail peut être capital alors n’hésitez pas. Prenez votre temps. » Ils sont en sécurité, veut-elle ajouter mais les mots ne franchissent pas ses lèvres.

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Aujourd'hui était un jour tout à fait normal. Tu t'étais rendu à l'université comme tous les jours pour ton cours de photographie et voilà qu'un mec est arrivé sans crier gare et c'est là qu'il a sortit son flingue et a tiré sur tout le monde. Dont toi justement. Tu as été blessé au flanc et tu as été conduis à l'hôpital peu après. Il y avait une nana à côté de toi, Juliet, une copine à toi, morte dans une marre de sang, la pauvre a succombé près de toi. C'est après que les secours sont arrivés et que tu as été conduit à l'hôpital et que tu as subis une opération. Et là tu te réveilles seul et effrayé dans une chambre d'hôpital. Tu es complètement dans le gaz suite à l'anesthésie générale mais tu trouves le moyen d'attraper la télécommande et de regarder la télé. Devant tes yeux se dressent les images de ton école où une journaliste est devant et raconte qu'il est toujours à l'intérieur et qu'il retient en otage plusieurs personnes. Tu apprends également que plusieurs personnes ont déjà été blessées mais ça tu le savais déjà en vue de ton état. T'es là et tu attends bien patiemment que le temps passe tout en angoissant pour la suite... Y aura-t-il d'autres morts ?

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Atlas avait arpenté bon nombre des rues de Portland sur son skate avant de passer près de l’université. C’était une journée comme tant d’autres, calme en apparence. Mais hélas, cela n’avait pas duré longtemps. Un coup de feu avait fini par se faire entendre, créant l’agitation et la panique tout autour. D’autres avaient suivis, se mêllant aux cris des passants. Plusieurs corps étaient tombés, ici et là, mais beaucoup dans un instinct de survie, n’y faisaient pas attention. Une chose uniquement comptait : celle de fuir pour être épargné, quitte à marcher sur des corps pour ne pas perdre de temps. Alors que le tireur lui, continuait à tirer au hasard. Jusqu’à croiser le regard d’Atlas. Et ça n’avait pas loupé. Une balle s’était logée au creux de son poumon droit, lui coupant le souffle au passage. Là, dans la confusion, il s’était souvenu avoir pensé à Loxie, à Elijah, à Troy également. Il se souvenait également du fait qu’il n’avait pas heurté le bitume, mais s’était senti lové dans des bras réconfortants, et d’une voix lui répétant qu’il fallait qu’il tienne le coup et que tout allait bien aller. Et puis, il s’était réveillé à l’hôpital ne réalisant pas de suite où il se trouvait. Il se souvenait parfaitement du dernier regard qu’il avait vu avant de sombrer. Celui du jeune tireur. Cette image tournait en boucle dans sa tête. Et il était conscient que bien malgré lui, il n’arriverait pas à l’oublier de si tôt. En une fraction de seconde, tout avait basculé. Heureusement, il semblait être tiré d’affaire. Mais vivre comme avant après un tel traumatisme, était-ce encore possible ? Instinctivement, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Est-ce que sa sœur allait bien ? Et Elijah ? N’avaient-ils pas croisés le chemin du tueur également ? Et si ce n’était pas le cas, combien de temps passerait avant qu’ils puissent enfin les voir ? En ce moment, seul dans ce lit d’hôpital, voir des visages rassurants et familiers, c’était tout ce qu’il souhaitait.

Atlas était loin de se douter qu'en bas, dans le hall de l'hôpital, se trouvait le jeune homme qui était resté auprès de lui lors de la fusillade. Accompagné d'un groupe d'amis, il attendait d'avoir des nouvelles de l'un de ses camarades qui avait lui aussi été touché d'une balle dans la jambe. Une jeune femme venait de les interroger, blessée également. Témoins oculaires de l'incident, elle voulait avoir leur déposition, même si sa place était probablement en salle de soins. L'un d'eux le lui fit d'ailleurs remarquer. « Madame, votre épaule... Vous devriez... Oublier votre travail et penser à vous... » Sûr que son employeur ne lui en tiendrait pas rigueur, sa santé devait passer avant tout. Certes elle devait avoir une très bonne conscience professionnelle pour faire passer son travail avant tout dans une telle situation. Cependant, son état restait tout de même préoccupant et ils ne pouvaient pas rester impassibles et insensibles face à cela.

Ce fut celui qui s'était occupé d'Atlas qui avait accepté de répondre à ses questions avec un hochement de tête positif avant de prendre la parole, encore sous le choc de ce qu'il avait vécu. « C'était assez... Déstabilisant... Tout était tranquille puis des coups de feu ont retenti et c'est devenu la pagaille... Un garçon est tombé juste devant moi, je suis resté avec lui en attendant les secours... Un de nos amis à reçu une balle dans la jambe... Des gens sont décédés non loin de nous... C'était... Y'a pas de mot pour décrire ça... » C'est dans ce genre de moment que l'on apprends que la vie ne tient qu'à un fil et qu'il faut en savourer chaque moment.

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Belva n'arrêtait pas de courir depuis tout à l'heure. De nouveaux patients n'arrêtaient pas d'arriver. La jeune femme se serait bien passée de ça en plus de son boulot habituel mais elle n'avait pas le choix, elle devait venir en aide à ces personnes en danger, certaines plus que d'autres en plus. Désormais, les cas les plus urgents avaient été traités, du moins l'espérait-elle car de nouveaux cas pouvaient arriver.

Un patient au nom de @Johan Baldwin avait subi une opération sous anesthésie générale et était désormais en sûreté dans une chambre, elle venait d'aller le voir, tout allait bien pour lui enfin pas trop mal, disons qu'il émergeait petit à petit de son opération.

Quant à @Atlas Whitaker, il avait été touché d'une balle dans la jambe et était lui aussi dans une chambre et semblait aller assez bien, ayant lui aussi reçu les premiers soins nécessaires.

Belva passa voir d'autres patients et descendit dans le hall qui ne désemplissait pas pour le moment. Espérant que ça se tasse, la jeune femme entendit alors quelqu'un prendre la parole à voix assez haute, demandant à toute personne pouvant témoigner de le faire. Une policière, blessée elle aussi. La jeune infirmière se dirigea tout de suite vers elle alors que quelqu'un était justement en train de lui dire qu'elle devrait penser à elle avant tout. A quelques pas, Belva entendit quelqu'un répondre à la policière. Ca y est la jeune femme était désormais à ses côtés.

- Venez avec moi madame, vous aussi vous avez besoin de soins. Comme l'a dit ce patient, vous faites votre boulot et vous avez raison mais il me faut moi faire le mien en ne vous laissant pas ainsi sans soins.

La jeune femme se mit à espérer que la policière allait se montrer coopérative et arrêter de mettre sa vie en danger vu qu'elle saignait à l'épaule.

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Elle note les regards qui se posent sur son épaule et elle retient une grimace. Une flic blessée, ça perd toujours un peu en crédibilité – mais elle sait qu’il est nécessaire pour elle de récolter un maximum d’informations le plus rapidement possible afin de les faire parvenir à ses collègues. Plus ils peuvent en savoir sur l’étudiant à l’origine de la fusillade et plus ils seront capables de le calmer – et donc, de l’appréhender. Elle esquisse un vague sourire, un geste de la main comme pour signifier que ce n’est pas grand-chose. « C’est gentil de t’inquiéter mais c’est superficiel. » Elle prend un air assuré, dissimule le fait que dès qu’elle bouge le bras – ou, pire, dès qu’on le lui touche – elle ressent comme une douleur lancinante qui lui traverse l’ensemble du corps. Ça fait un mal de chien, mais elle préfère oublier la douleur pour se concentrer sur l’essentiel. Ça lui évite d’avoir l’estomac noué à l’idée que ses amis sont sur les lieux, là-bas, à risquer leurs vies. L’un d’eux prend finalement la parole et elle se tourne vers lui, opine parfois de la tête en prenant quelques notes maladroites sur un calepin que ses doigts ont du mal à tenir correctement. Son bras s’engourdit mais, encore une fois, elle préfère ne pas trop y penser. Ses traits se font compatissants à mesure que les images doivent lui revenir et elle n’a pas les mots pour le réconforter. Il lui semble qu’aucun ne pourrait l’aider à oublier ce qu’il a vu. « Je sais, c’est terrible. Et c’est pour ça que mes collègues sont en train de faire tout ce qu’ils peuvent pour y mettre un terme. » Elle ne sait pas si c’est suffisant pour les rassurer, ose l’espérer. Elle ouvre la bouche, prête à poser une autre question mais quelqu’un s’adresse à elle et elle reconnait à la tenue une infirmière. « Vous avez plus urgent, il y a des blessés beaucoup plus grave et… » Mais elle s’interrompt parce qu’elle comprend, au regard que lui lance l’infirmière, que c’est inutile de bavarder. Et son épaule commence à réellement la faire souffrir. Elle ferme les yeux, les dents serrées et elle hoche la tête finalement. « Okay, vous ne bougez pas, je reviens. Essayez de vous reposer et de vous souvenir d’un maximum de choses, je ne serai pas longue. » Elle lance un regard à l’infirmière comme pour s’assurer que ce ne sera, en effet, pas plus long que nécessaire avant de la suivre jusqu’à un lit. « Combien y a eu de blessés grave ? » Le calepin est déposé à ses côtés tandis que ses vêtements lui sont retirés pour exposer la plaie et elle ne peut pas s’empêcher de repenser à tous ceux qui sont encore coincés là-bas.

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T'es devant la télé tu regardes les infos pour voir s'il y a par hasard d'autres blessés et d'autres morts. C'est tragique ce qu'il se passe. Vraiment tragique d'autant plus que tu crois connaître le tireur. Tu te rappelles de son visage glacial de tout à l'heure, il t'a tiré dessus sans chercher plus loin. Tu étais juste sa proie sur le moment. Sa proie qu'il devait exécuter et te faire payer tous ses malheurs. Oh tu le connais le Lewis et tu sais très bien qu'il souffrait horriblement d'intimidation depuis un moment. Et c'est triste en soit... Mais en arriver à de telles extrêmes ? Oui c'est choquant.

T'es là tu regardes la télé, il y a un flic qui parle, il semble vraiment choqué par ce qu'il se passe. Tu trouves ton iPhone et tu envoies un texto à Jake pour lui demander de venir à l'hôpital, tu lui expliques où tu es et que tu vas bien. Tu n'en sais pas plus. Tu imagines que ça va vu que tu es en un seul morceau mais ça reste un moment misérable. En plus personne ne vient te voir. Tu entends du bruit dans le couloir, les infirmières et infirmiers sont occupés donc tu ne leur en veux pas de ne pas venir te voir mais c'est vrai que tu te sens terriblement seul...

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Les minutes depuis son réveil s’étaient écoulées, longues et interminables. Un épais pansement recouvrait sa plaie à l’endroit où l’impact avait eu lieu et alors qu’il frôlait ce dernier du bout des doigts, une infirmière était entrée dans la chambre, le faisant s’interrompre aussitôt. Elle lui avait offert un sourire chaleureux et rassurant avant de l’interroger pour savoir entre autres comment il se sentait. Elle semblait s’inquiéter pour lui et même s’il ne la connaissait pas, même si c’était son travail, cela lui faisait du bien de parler de ce qu’il ressentait avec quelqu’un. Elle s’était assise pour lui apporter une oreille attentive et se voulait rassurante dans ses paroles. Cependant, bien évidemment, elle n’avait pas pu s’éterniser, le nombre de personnes qu’elle se devait d’aller voir était assez conséquent. Avant qu’elle ne parte, Atlas lui avait demandé un verre d’eau qu’elle lui avait rapporté directement avant de filer pour de bon et lui avait assuré qu’elle reviendrait. Il aurait préféré qu’elle lui dise qu’il pouvait sortir dès maintenant, même si la douleur qu’il ressentait était encore lancinante. Ce n’était rien à coté de son état de stress. Il voulait avant tout voir sa sœur ou Elijah ou encore Troy, mais l’un comme l’autre, il n’avait aucun moyen de les contacter. Il ne pouvait donc rien faire d’autre qu’attendre, et c’en était vraiment frustrant pour lui. Il n’aimait pas cet endroit, encore moins y être seul. Et encore moins être sans nouvelles. Certes, la télévision de sa chambre lui donnait les nouvelles sur ce qui était en train de se passer sur le lieu du drame. Mais les pistes étaient tellement peu nombreuses qu’à force, les journalistes en venaient à se répéter sans cesse. Et c’en était limite agaçant. Intérieurement, il ne pouvait s’empêcher de penser aux victimes, coincées dans le bâtiment universitaire avec le tireur qui n’avait toujours pas été appréhendé. Et il ne pouvait s’empêcher de se sentir soulagé sur le fait qu’au moins lui s’en était bien tiré. Il n’osait imaginer la terreur que devait ressentir les étudiants à l’heure actuelle et espérait au fond de lui que tout cela serait bientôt terminé et que la liste de victimes allait enfin s’arrêter de s’allonger.

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C'était simple, Belva n'arrêtait pas depuis tout à l'heure, depuis que les blessées avaient commencé de débarquer à l'hôpital. Pas une minute à elle mais elle n'allait pas s'en plaindre, elle aimait son métier, bien que cela soit très fatigant dans ce genre de circonstances qui n'arrivaient heureusement pas tous les jours. Elle aurait aimé pouvoir s'attarder un peu plus auprès des patients du jour, leur dire quelques mots de plus plutôt que juste leur demander si ça allait mais hélas, elle n'en avait pas le temps car elle avait fort à faire et tout ça à cause d'un fou qui s'était mis à tirer sur tout ce qui bougeait ou presque, et cela dans la rue, dans un lycée et ailleurs encore.

Belva fut satisfaite de voir que la femme flic ne protestait pas plus pour recevoir les soins qui lui étaient nécessaires. Et tant mieux car elle était tout de même en train de pas mal de pisser le sang même si c'était qu'à son épaule et certes, il y avait certes plus urgent qu'elle mais elle n'était pas seule sur le coup et il y avait de toute façon tant à faire qu'il fallait bien commencer par quelque part n'est-ce pas ?

Des écrans dans le hall diffusaient en temps réel ce qu'il était encore en train de se passer et parfois, Belva y jetait un vague coup d'oeil sans s'y attarder. Pas le temps !

La jeune femme était à présent avec la policière dans une salle de soins et en train de désinfecter sa plaie.

- Vous avez bien fait de me suivre car certes il y a plus urgent mais toute l'équipe médicale de service a été déployée et puis j'étais dans les parages quand je vous ai vu. Autant m'en occuper, d'autant plus que quelque chose de pas urgent à la base peut aussi s’aggraver. Vous perdiez tout de même pas mal de sang madame.

Combien de blessés graves y avait-il ? Aucune idée exactement elle devait l'avouer. Ne suivant pas du tout ce qui se disait à la télé en temps réel et n'étant pas sur tous les fronts à la fois, elle ne savait pas exactement.

- A ma connaissance quelques-uns seulement mais je dois vous avouer que je ne sais pas exactement le nombre. Au retour dans le hall, n'hésitez pas à écouter ce qui se dit sur les écrans, ils doivent le diffuser je pense.

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